Trop souvent encore, les experts-comptables réduisent leurs
interventions au rôle d’« Expert », de « sachant ». Cela se traduit par
l’emploi de termes techniques qui nous sont propres et bien loin des réalités,
des connaissances et de la culture de la grande partie de nos clients. Nous
nous concentrons sur les obligations
légales, notamment les déclarations, alors qu’une grande partie des
dirigeants ne sait pas précisément à quoi cela correspond. L’expert-comptable
remplit ses obligations, souvent de manière qualitative, mais, avons-nous
conscience que le formalisme légal est vécu comme une contrainte de la part de chef d’entreprise ? C’est même une double
contrainte, car il paie leur expert- comptable pour faire ce travail, et la plupart du temps, il induit des charges … !
Alors posons la question de savoir ce qui intéresse nos clients,
et surtout, la manière d’y répondre.
et surtout, la manière d’y répondre.
Le 1er mauvais réflexe est de penser que nos
clients ne savent pas, donc ils ne s’intéressent pas. Il faut un minimum de pédagogie pour qu’ils s’intéressent et
maîtrisent leurs équilibres de bases, propres à leur business. L’un des exemples
les plus flagrants est que, régulièrement, nous voulons leur vendre des
tableaux de bord alors qu’ils ne maîtrisent pas les équilibres et les leviers
pour les influencer.
Nous manquons de
temps et pensons que pour notre client il faut aller à l’essentiel. C’est
sûrement vrai, le tout est de savoir si la base est maîtrisée. Comme nous, les
dirigeants cours après le temps, se consacrent au quotidien, mais les meilleures
réussites sont celles qui sont basées sur la prise du recul pour véritable réflexion
stratégique. Nous sommes alors loin du déclaratif, mais nous intéressons,
au développement, à la sécurité et à la performance de nos clients. N’est-ce pas plus motivant ?
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